Une Nuit de drap fin.

Ô la Nuit ! Tu es belle 
comme une femme 
qui foudroie,
comme la poudre, 
comme la soie ! 
Tu tisses mes yeux de tes 
échancrures de bouche
et de drap fin,
tu maraudes pour moi 
les tables de la lumière 
et de l'enfer.
Toujours je reviens vers toi 
et, sûr de te trouver 
en cet endroit
où tu vis et meurs 
à chaque fois,
je me glisse en toi.
Tu ouvres mon
exil de l' intérieur,
tu me trouves
là où je peux aller.
Ô Nuit, tu es le lieu 
où le Monde existe !




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