Les machines.

 


Les machines tournaient
vingt quatre heures
sur vingt quatre
déclenchant à l’autre
bout de la terre
des marées cristallines
dans le ventre des poulpes
vingt quatre heures
sur vingt quatre
sur les abîmes bien
précis de l’aurore,
vingt quatre heures
des siestes de 
papaye au cœur vert,
vingt quatre heures
des îles miroirs
incrustées sur l’échine 
ronde des
noix de coco
Et les machines tournaient
sans s’essouffler
des marées grises
à l’autre bout de
la terre des incendies
pour les nourrir
tournaient dans 
l’essence la vapeur
et l’huile, folles,
déconcertées par
la tête fringante
des roses et des 
ordures que des animaux
leur jetaient 
à la tête

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